4, place de
Séoul 75014 Paris du 19 au 25 octobre 2007 de 14h à 19h
vernissage le 18 octobre 2007 de 18h à 22h
Patrick Baillet Bernard
Demiaux Reynald Drouhin Norbert Hillaire
Lieu: 4 place de Séoul, 75014 Paris, métro Montparnasse ou
Gaité
Peindre
à l'ère numérique
Quatre artistes contemporains exposent ensemble pour
la première fois des oeuvres dans le cadre exceptionnel de la Place de
Séoul, immeuble dessiné par Ricardo Boffil L'exposition
« 4 Place de Séoul » présente une série
de pièces de quatre artistes contemporains engagés dans des
démarches très différentes, mais qui ont été
réunis autour de l'idée qu'il est nécessaire aujourd'hui
d'articuler tradition et innovation, expérimentation et transmission en
art, supports traditionnels de l'art et culture numérique, finalement modernité
et postmodernité. Pour eux, peindre aujourd'hui,
c'est peindre dans un temps gouverné par le paradigme du réseau,
traversé par l'essor des technologies qui influencent, modèlent
nos comportements, et orientent nos régimes de croyance et nos modèles
artistiques. Plus qu'en termes d’outils venant
s'ajouter à ceux qu'utilisaient déjà les peintres, c'est
en termes de milieu, de système, en termes de culture qu’il
faut penser la technologie moderne. En ce sens, ce serait moins la question
de l'art numérique qui réunirait ces quatre artistes, que la manière
dont le numérique travaille, traverse, oriente et désoriente les
langages de l’art contemporain, dans leur très grande diversité,
et, jusque dans les usages que fait cet art des matériaux de la tradition.
-
Bernard Demiaux
est engagé depuis longtemps déjà dans une réflexion
sur ces objets informationnels que sont les codes et langages des programmes informatiques,
à partir desquels il réinvente, ou au moins retrouve, à l'extrême
pointe de la calculabilité et de l'artifice, non seulement la nature dans
son émergence et sa morphogenèse, mais aussi la peinture. -
Patrick Baillet, pour sa part, semble poursuivre
dans une perspective essentialiste ce que l'on pourrait appeler l'ontogenèse
de l'acte de peindre lui-même, dans sa pureté originaire, dans l'évidence
d’un geste nu, et débarrassé de tout encombrement historiciste,
comme de toute complaisance narrative, et même de tout surplus conceptuel.
Tel est le sens des pièces qu’il propose ici. -
Reynald
Drouhin, son art est difficile à circonscrire dans une catégorie
trop bien définie, même si sa démarche s'inscrit assez clairement
dans la veine des arts numériques, car il renouvelle constamment ses objets,
ses objectifs, et ses méthodes d’investigation esthétiques
de nos sociétés postmodernes. Il revisite ici la question centrale
à l'âge moderne du monochrome. -
Norbert
Hillaire a une démarche de peintre, qu'il situe en complémentarité,
et en résonance avec sa démarche de théoricien des arts numériques
démarche de peintre qui relèverait plutôt d'une esthétique
de l'anamnèse et du passage du temps, non encore totalement libérée
des paradigmes de la vieille modernité. Ou si l'on veut une esthétique
empreinte d'une certaine mélancolie de cette même modernité.
Commissaire de l'exposition : Nathalie Vaguer , nathalie.vaguer@free.fr
Contact presse : Marie-Vincente Pasdeloup, mvpconsultant@gmail.com,
Tél. 06 20 46 00 14 |